|
L. H. J.
Liber No. 47
February 26
|
to Acknowledge this to you And that he will inform you As well
as I of the profound Respect with which I am
Sir,
Your Very humble
&
Very obedient Sert
From the ffort of the River Legardeur De st. Pierre.
au Beuf 13.th Dec.r 1753.
[EDITOR'S NOTE. — In the Maryland Gazette for March 7, 1754,
under the heading of "Assembly Affairs " for February 26, 1754,
appears St. Pierre's letter in the original French as well as in the
English translation given above, in which latter form it alone is to
be found in the official record of the proceedings of the Assembly.
The letter in French follows literatim as it appears in the Gazette,
except that Roman type instead of italics is used.
Monsieur,
Comme j'ai l'honneur de Commander ici en Chef, Monsieur Wash-
ington m'a remis la Lettre que vous ecriviez au Commandant des
Trouppes Frangoises. J'aurois etc charme que vous lui eussier donne
ordre, ou qu'il cut etc dispose a se rendre en Canada, pour voir
Monsieur notre General au quel il appartient mieux qu' a moi, de
mettre au jour l'evidence, et la realite des droits du Roi mon Maitre
sur les Terres sqituees le long de la Belle Riviere, et de contester les
pretentions du Roi de la Grande Bretagne a cet egard.
Je vais a dresser votre Lettre a Monsieur le Marquis Duquisne,
sa reponse me servira de Loi, et s'il m'ordonne de vous la comtnuni-
quer, je puis vous assurer, que je ne negligerai rien pour vous la
faire tenir tres promptement.
Quant a la Sommation que vous me faites de me retirer, je ne me
crois pas dans l'obligation de m'y rendre; quelques que puissent etre
vous Instructions, je suis ici en vertu des Ordre de mon General, et
je vous prie, Monsieur, de ne pas douter un instant que je suis dans
la constante Resolution de m'y con former avec toute l'exactitude, et
la f ermete que Ton peut attendre du meilleur Officier.
J 'ignore que dans les cours de cette Campagne il je soit rien passe
qui puisse etre repute pour acte d'Hostilite, ny qui soit contraire aux
Traitez qui subsiste entre les deux Couronnes, dont la continuation
nous interess, et nous flatte antant que Messieurs les Anglois. S'il
vous cut etc agreable, Monsieur, d'en venir sur ce point a un detail
particulier des f aits qui motivent votre plainte, j'aurois eu l'honneur
de vous le repondre de la faqon la plus positive, et je suis persuade
que vous auriez eu lieu d'etre satisfait.
Je me suis fait un devoir particulier de recevoir Monsieur Wash-
ington avec la distinction qui convient a votre dignite, a sa qualite, et
a son grand merite; je puis me flatter qu'il me rendra cette justice
|
|